Merveilleuse espérance!
Dans notre poursuite du bonheur, dans notre travail pour l’avènement d’un monde meilleur, nous faisons parfois l’expérience de nos limites, de nos faiblesses, de ne pas savoir quoi faire et, pour les croyantes et croyants, du besoin de Dieu pour y parvenir. Heureusement que les temps de l’avent et de Noël nous arrivent avec leur invitation à l’espérance.
Cette période spéciale de l’année est celle d’où semble jaillir tout naturellement l’espérance. Elle surgit dans ce besoin de lumière qui nous envahit alors que les jours raccourcissent, alors que les ténèbres semblent prendre toute la place. Ne sommes-nous pas faits pour la lumière ? On reconnait l’espérance dans ce désir de nous rapprocher, de prendre le temps de nous réunir en famille, entre amis, alors qu’il y a habituellement si peu de temps libre pour le faire. Ne sommes-nous pas faits pour être famille ? L’espérance se trouve aussi dans ce besoin de solidarité, de partage et d’entraide qui nous ouvre le cœur à ceux qui sont malades, aux démunis, à ceux qui sont dans le besoin alors que la consommation prend généralement tant de place. Ne sommes-nous pas faits pour le partage ? L’espérance jaillit également dans ce besoin de paix qui nous porte au rapprochement, à la réconciliation, au dialogue, alors que l’individualisme, le chacun pour soi est si souvent présent. Ne sommes-nous pas faits pour bâtir des ponts ?
Oui ! Merveilleuse espérance qui sans cesse du plus profond de nous-mêmes nous pousse en avant ! Oui, il y a un avenir pour nous-mêmes, pour la planète, pour tous les peuples qui l’habitent. Parce qu’il y a l’amour fou de Dieu pour nous tous. Parce qu’il nous a tous créés à son image et à sa ressemblance. Parce que nous sommes tous faits pour l’amour.
Merveilleuse espérance qui nous ouvre le cœur. Qui nous invite à être des veilleurs, à voir avec les yeux du cœur, à être des personnes de partage, de solidarité, d’entraide ; à être des créateurs de liens, d’unité, de communion.
Et si on décidait d’y croire vraiment, de se laisser guider par elle ?
«Voici que je vous annonce une bonne nouvelle,
qui sera une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd’hui, vous est né un Sauveur! (Luc 2, 10-11) »
Réjouissons-nous! Puisque notre foi est une fête à célébrer, je vous souhaite un Noël rempli d’espérance et d’amour, avec les personnes qui vous sont chères.
Un joyeux Noël et une sainte année de Paix
à vous et à vos proches!
† André Gazaille, évêque de Nicolet
Une Maisonnée d’Évangile pour l’avent
Outils pour démarrer une Maisonnée d’Évangile durant l’avent
Une Maisonnée d’Évangile pour l’avent
Nous entrons dans une nouvelle année liturgique qui débute par l’avent, du mot adventus qui signifie « venue, arrivée de… ». Vous le savez, ce temps nous prépare à célébrer la première venue du Christ par la fête de Noël. Mais il se veut surtout un temps fort de vie spirituelle qui va au-delà d’une simple attente du « p’tit Jésus de la crèche ». L’Avent nous situe essentiellement dans une attente profonde de la seconde venue de Celui qui, dès aujourd’hui, vient encore nous sauver de tout ce qui nous déshumanise, de ce qui brise nos liens avec les autres, avec la création et avec Dieu.
Une même attente de salut et un même désir de vie relient toute l’humanité. La Maisonnée d’Évangile met l’accent sur cette soif d’une vie en abondance, la nôtre et celle des personnages bibliques. Qu’en partageant la Parole en ce temps de l’Avent, nous puissions ensemble mieux répondre à l’invitation du Seigneur qui, à travers le pape François, nous appelle à devenir une « Église en sortie » en quittant un peu notre confort et à aller vers les autres.
Les fiches Maisonnées d’Évangile pour le temps de l’avent sont disponibles dans le site web diocésain. Vous y trouverez les fiches pour un partage de l’Évangile en lien avec le désir de vie et les fiches pour un partage à partir des textes du dimanches (intertextualité).
Et après l’avent?
Il est possible de poursuivre votre Maisonnée tout au long de l’année. Pour celles et ceux qui le désirent, une formation de base est disponible pour les personnes intéressées à animer une Maisonnée d’Évangile. Un soirée d’information aura lieu le 2 décembre prochain, à Victoriaville (voir l’encadré ci-contre).
Pour information: Anne Penelle, au 819-293-6871, poste 231
Formule Évangile et désir de vie 2019 – Année A
Formule Évangile et autres textes du dimanche – Année A
Premier dimanche
Deuxième dimanche
Troisième dimanche
Quatrième dimanche
Une soirée d’information en vue de devenir animatrice ou animateur de Maisonnées d’Évangile aura lieu le 2 décembre 2019 à 19 h au Centre de catéchèse Notre-Dame-de-l’Assomption (129 rue Larivière, Victoriaville G6P 3G5). Nous aurons l’occasion de vivre ensemble une Maisonnée d’Évangile, de découvrir plus en profondeur les fondements d’une Maisonnée d’Évangile ainsi que les outils et le support disponibles pour son animation. Pour s’inscrire, il suffit d’appeler au presbytère de Sainte-Victoire (819 752-2112) ou d’écrire à l’adresse courriel suivante : patricepaquin62@gmail.com.
Grandir dans l’espérance
Ce texte d’introduction est tiré du document Grandir dans l’espérance produit par
le Comité diocésain de Liturgie du diocèse de Nicolet.
Nous approchons à nouveau de la fin de l’année. Dans nos contrées, cela signifie que les journées raccourcissent et que l’hiver s’en vient. Pour certaines personnes, le manque de lumière lié à cette période de l’année centraine des effets négatifs dans leur vie (…). On leur suggère alors de s’exposer le plus possible à la lumière; celle du soleil quand c’est possible, ou sinon celle d’une lampe spéciale qui reproduit la luminosité solaire. C’est que, physiologiquement, nous ne pouvons nous passer de la lumière du soleil. Nous en avons besoin pour notre équilibre physique et psychologique.
Dans notre vie chrétienne aussi, nous avons besoin de lumière : la lumière de la Vie du Christ Ressuscité, la lumière de la foi, la lumière de l’Amour plus grand que tout. Les temps que nous vivons pourraient nous laisser croire que cette lumière est en train de s’éteindre peu à peu. La morosité nous guette… Le temps de l’Avent 2019 nous invite à ne pas sombrer dans la désespérance. Comment? En nous invitant à devenir des guetteurs de signes d’espérance. En nous invitant à être attentifs à tous les gestes, toutes les paroles, toutes les expériences par lesquels Dieu vient nous dire qu’il est avec nous, jusque dans les moments les plus noirs de nos vies. Ce n’est pas toujours facile de « détecter » ces signes. Mais c’est une grâce que nous pouvons demander. Le temps de l’Avent nous invite également à laisser ces signes d’espérance nous pénétrer, nous éclairer, nous inspirer, afin de devenir nous aussi une petite flamme de lumière pour les autres.
Cette invitation, elle nous est faite personnellement, mais aussi comme petit groupe de partage de foi. Comme communauté de baptisés et envoyés, sachons voir et accueillir ces lueurs de Vie qui nous entourent, sachons les semer autour de nous, pour qu’ensemble, nous grandissions dans l’espérance. Une espérance fondée sur une promesse devenue quelqu’un : l’Emmanuel, Dieu-avec-nous.
Deux Prix de l’AMéCO
En communion mérite deux Prix d’excellence de l’AMéCO
Deux Prix d’excellence pour En communion
Meilleure chronique et Nouvelle ou reportage d’intérêt national
Lors du plus récent gala des Prix d’excellence de l’Association des médias catholiques et œcuméniques (AMéCO), le bulletin diocésain de Nicolet a été primé dans deux catégories, en plus d’être finaliste dans une autre. Ce troisième prix lui a cependant été ravi par la rédactrice du bulletin, Jacinthe Lafrance, finaliste dans la même catégorie pour un article publié dans la Revue Notre-Dame du Cap.
Les Prix d’excellence de l’AMéCO reconnaissent la qualité du travail de ses membres à travers leurs artisans. Ces prix mettent en valeur les contenus en évaluant leur richesse, le respect des règles dans les genres journalistiques, la qualité de l’écriture ou du montage et la recherche de la beauté dans la présentation. Des prix sont remis dans dix catégories, dont huit sont attribués à des médias écrits électroniques ou imprimés (six prix de nature rédactionnelle et deux de graphisme) ; deux autres prix sont réservés à des productions radio ou audiovisuelles.
Meilleure chronique
Un prix d’excellence a été attribué à Mgr André Gazaille pour sa chronique « Billet de l’Évêque ». Les trois textes soumis et qui ont retenu l’attention du jury sont : « Habités de l’Esprit, soyons sel de la terre » (septembre 2018) ; « La synodalité essentielle pour la mission » (novembre 2018) et « La Parole nous rend plus missionnaires » (février 2019). Ce qui a motivé le jury : « D’une plume alerte, l’auteur captive les lecteurs et lectrices sur un enjeu actuel de l’Église. Un langage accessible, un style dynamique et une approche claire et concise ont contribué à apprécier les chroniques de cet auteur. Il s’agit également d’une bonne réflexion sur l’avenir de l’Église. » Mgr Gazaille n’ayant pu participer au banquet, il avait confié à Jacinthe Lafrance d’accepter ce prix en son nom, avec cette note : « C’est pour moi un encouragement à poursuivre même si je me considère davantage comme un “parleux” ou un “faiseux” plutôt qu’un “écriveux”. Je remercie Jacinthe Lafrance pour le bulletin (…) qui me permet chaque mois de faire connaitre par l’écriture et d’une façon concise ce qui m’habite. »
Reportage d’intérêt national
Par ailleurs, le prix dans la catégorie Nouvelle ou reportage d’intérêt national a été remis à Jacinthe Lafrance pour son article d’octobre 2018 intitulé « Chasser le mammouth sans y laisser sa peau ». Selon le jury : « L’auteure relève admirablement le défi de rédiger un compte-rendu de niveau professionnel. Elle démontre une réelle capacité de communication et de vulgarisation en traitant un thème qui était présenté en référence aux données scientifiques, en vue d’habiliter un auditoire à développer des pratiques concrètes de libération du problème présenté. » Le jury a aussi noté avoir apprécié ce texte, « en ce qu’il aborde un tabou trop souvent occulté en Église, celui du burn-out. »
L’article « Bâtir un pont. Séminaire de lecture » rédigé par Jacinthe Lafrance et Martin Yelle, dans le numéro de décembre 2018, a été retenu comme finaliste dans la catégorie Nouvelle ou reportage d’intérêt local ou régional. C’est cependant Jacinthe Lafrance qui l’a remporté pour un autre article intitulé « De la rue à la vie reconstruite », publié dans la Revue Notre-Dame du Cap en octobre 2018.
En pleine tempête
Les Prix d’excellence ont été remis, le 31 octobre dernier, dans le cadre du congrès de l’AMéCO placé sous le thème « En pleine tempête ». Durant ce congrès, les membres ont exploré les diverses tempêtes qui secouent le monde des médias et spécialement celui des médias religieux. Dans le panel d’ouverture, Jacinthe Lafrance était invitée à livrer ses réflexions à ce sujet, aux côtés du théologien et philosophe Michel Cantin.
Celle-ci a évoqué des « facteurs météorologiques » qui affectent les médias religieux, notamment : la chute du lectorat et des auditoires des médias traditionnels ; la diminution des ressources humaines, matérielles et financières pour amener les médias religieux à bon port ; la difficulté de mesurer les résultats de leurs interventions ; la perception générale du grand public à l’égard du fait religieux qui accuse un déficit de pertinence ; ainsi que la disparition des références religieuses de base chez une grande partie de la population.
Pour traverser cette tempête, Jacinthe Lafrance a énuméré les différents moyens pris dans le service des communications du diocèse de Nicolet : diminuer la périodicité du bulletin En communion pour en améliorer la qualité de présentation et de contenu ; acquérir des compétences afin de diversifier et d’améliorer les interventions des communications diocésaines ; et encourager la prise de parole et le témoignage de croyants engagés et positifs sur les sujets qui les concernent, dans l’espace public.