La directrice annonce la réouverture avec des mesures sanitaires strictes
« Je suis heureuse de vous informer que la Maison diocésaine de formation ouvrira à nouveau ses portes le lundi 24 août 2020. Toutefois, des consignes sanitaires seront à respecter avec attention pour la sécurité de toutes et de tous. Nous avons aussi l’obligation d’assurer la sécurité des prêtres résidents qui sont plus âgés, car ils sont plus à risque de complications liées à la COVID-19.», a annoncé Sylvie Carrier, directrice de la Maison diocésaine de formation, le 18 août dernier.
«Je veux aussi vous informer que nous devons procéder à une augmentation des coûts pour la location des salles, des repas et des collations», a-t-elle ajouté. Cette légère hausse des frais compense pour des exigences accrues, notamment pour le service des repas qui étaient auparavant offerts en libre-service.
Vous retrouverez la description des consignes sanitaires qui ont été établies pour l’accueil des groupes dans l’onglet Maison diocésaine de formation, sur le site web du diocèse de Nicolet. Il est à noter que ces consignes pourront être modifiées si de nouvelles directives de la Santé publique sont annoncées.
Dans les prochaines semaines, la Maison diocésaine de formation annoncera les activités qui seront proposées pour l’automne et probablement pour l’hiver. Ces activités seront publiées dans la page dédiée à la programmation de la Maison diocésaine de formations.
Consignes COVID-19 à la MDF
Consignes sanitaires pour l’accueil des groupes (téléchargez au format PDF )
La direction de la Maison diocésaine de formation a l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour éviter la propagation du coronavirus (COVID-19). Elle doit respecter les consignes sanitaires émises par la Santé publique du Québec. De plus, la Maison diocésaine de formation accueille des prêtres âgés, il est donc important de respecter les consignes sanitaires et les règles de circulation dans la maison.
Le non respect de ces consignes entrainera la fin immédiate de l’activité. Vous devez désigner, au sein de votre groupe, des personnes qui auront la responsabilité de faire respecter les consignes sanitaires en tout temps.
1- Ne pas venir à la MDF si vous présentez des symptômes liés à la COVID-19, si vous avez eu des contacts récents avec une personne qui en présente ou si vous revenez de voyage (quarantaine de 14 jours obligatoire).
2- Observer la distance de 2 m en tout temps dans tous les espaces de la MDF, sauf lorsque les personnes sont assises à leur place (la distance pouvant alors être de 1.5 m.)
3- Porter le couvre visage en tout temps pour circuler dans la maison, surtout si la distance de 2 m ne peut pas être respectée. Le couvre visage pourra être retiré lorsque les personnes sont assises à leur place.
4- Ne pas échanger entre les participants si la distance de 2 m ne peut être respectée.
5- Se laver les mains à l’entrée de la MDF, de la salle à manger.
6- Respecter les règles d’hygiène:
- Se couvrir la bouche et le nez avec son coude afin de réduire la propagation des germes.
- Utiliser un mouchoir en papier, le jeter dès que possible et se laver les mains.
7- Éviter tout contact direct pour les salutations, comme les poignées de main et les accolades.
8- Éviter le contact et les échanges avec les prêtres âgés qui résident dans la MDF.
9- Ne pas déplacer les chaises installées dans les salles, les chaises doivent demeurées à leur place. Nous n’autorisons aucun déplacement même si deux personnes ou plus résident à la même adresse.
10- Dans la salle à manger :
- Se laver les mains avant d’y entrer
- Se déplacer en portant le couvre visage, respecter le 2 m et suivre les flèches qui indiquent la circulation.
- Retirer le couvre visage lorsque la personne est assise à sa place.
11- Lors des pauses :
- Se déplacer en respectant la règle de distanciation de 2 m.
- Désigner des personnes pour servir la collation (café, jus, nourriture). Ces personnes doivent porter le couvre visage pour le service et se laver les mains. Aucun participant ne peut se servir lui-même. Il ne doit pas y avoir plus de deux personnes à la fois pour se faire servir la collation. Une fois servie, la personne doit quitter la zone de collation et retourner à sa place ou sortir à l’extérieur de la maison.
12- Apporter sa propre bouteille d’eau car les fontaines ne sont pas accessibles.
13- Pour le moment, il n’est pas possible d’utiliser la chapelle. Pour les célébrations, des ententes particulières seront possibles dans un autre lieu.
IMPORTANT
Vous devez fournir une liste des participants ainsi que leurs coordonnées. Elle sera utile dans le cas d’une éclosion du Covid-19 au sein de la MDF.
Note : Les consignes sanitaires peuvent changer si les directives de la Santé publique l’imposent.
Information: Olivier Arsenault, directeur adjoint: (819) 293-3820 (cell.).
Courriel: maisonformation@diocesenicolet.qc.ca
Ordination diaconale à Nicolet
Ordination diaconale de Daniel McMahon
Pour servir les adultes en quête de sens et la communauté nicolétaine
Un nouveau diacre permanent s’est joint à la famille diocésaine de Nicolet. Daniel McMahon a reçu l’ordination diaconale à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, dimanche 16 aout après-midi, au cours d’une célébration présidée par Mgr André Gazaille, évêque de Nicolet. Alors qu’il arrive bientôt au terme de son mandat comme recteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières, monsieur McMahon se prépare à une nouvelle mission et puisera dans ses qualités d’éducateur pour la servir.
Reconnu comme un homme d’action, toujours engagé à fond dans son milieu pour relever les défis qui lui sont confiés, le nouveau diacre permanent a répondu à un appel qui faisait son chemin depuis un certain temps dans son parcours. Bien qu’il sache très bien faire la part des choses entre ses fonctions de leader dans la vie civile et son engagement dans l’Église au nom de la foi chrétienne, c’est toujours le même élan de service qui anime Daniel McMahon en toutes choses.
Avec l’aide de son épouse, Liette Boisvert, Daniel revêt l’étole portée en diagonal par les diacres.
« Issu d’un milieu de commerçants où bien servir la clientèle est un impératif, aimant les gens, suivant l’exemple d’une grand-maman impliquée auprès des malades et des personnes âgées, j’ai vite laissé cours à ce goût du service et je me suis impliqué et appliqué à répondre à toutes sortes d’appels civils et religieux », résume-t-il. Il a ainsi su conjuguer son bénévolat au sein de son Église paroissiale – comme catéchète, homéliste ou membre de comités – avec des responsabilités de haut niveau dans divers domaines publics. Et ce, en toute humilité et sans compromettre l’une ou l’autre facette de ses activités.C’est avec l’appui de son épouse, madame Liette Boisvert, qu’il a entrepris son discernement en vue de répondre à cet appel ; s’est ensuite enclenchée la formation requise pour entrer dans cette nouvelle étape de son implication communautaire. Ce parcours le conduisant aujourd’hui au ministère diaconal s’amorçait peu après les fêtes de Pâques, en 2012, alors qu’il était âgé de 56 ans.
Projet diaconal
Suivant son ordination diaconale et après la fin de son mandat au rectorat universitaire, Daniel McMahon se mettra au service de sa communauté locale sans renier son expérience d’éducateur et de gestionnaire. En tant que diacre permanent, il a en effet eu à formuler un projet missionnaire ; celui-ci le porte à la rencontre d’adultes en quête de sens ayant le désir de découvrir ou de redécouvrir Jésus. « À un moment dans la vie adulte survient un évènement qui provoque une réflexion, un moment d’arrêt, une quête de sens. Ainsi une fenêtre s’ouvre pour proposer de nouveau Jésus et son chemin de vie », observe Daniel McMahon. Il compte faire route avec ces personnes dans différents contextes tels que la quête de sens lors d’un deuil – en particulier lors de liturgies de la Parole au salon funéraire –, lorsque des parents accompagnent leur enfant en catéchèse pour vivre les sacrements ou encore dans les passages liés aux étapes de la vieillesse.
Le diaconat permanent
Le diacre permanent est un homme ordonné au service de l’Église à travers son engagement dans son milieu de vie ; ce ministère peut être confié à des hommes mariés ou célibataires qui ont un certain vécu au sein de leur communauté chrétienne. Au plan liturgique, les diacres permanents peuvent servir leur communauté dans l’animation de liturgies de la Parole, donner le baptême, présider la célébration de mariages catholiques et célébrer des funérailles, sans eucharistie. Le diocèse de Nicolet compte actuellement vingt-et-un diacres permanents et deux candidats en formation. Daniel McMahon est le troisième diacre ordonné par Mgr Gazaille.
Lors de son ordination à la cathédrale de Nicolet, parents et amis de Daniel McMahon ont pu prendre part à l’évènement dans le respect des mesures de distanciation prescrites pour les rassemblements à l’intérieur. Les gestes sacramentels et liturgiques ont aussi dû être adaptés au contexte de la COVID-19, mais le tout n’a pas empêché la communauté nicolétaine de vivre ce moment de célébration dans la joie et la gratitude.
Notes biographiques
Daniel McMahon est connu du public pour avoir occupé d’importantes fonctions de leadership, notamment à titre de maire (Nicolet 1995-2001), de préfet de MRC (Nicolet-Yamaska 1997-2001), de président de l’Ordre des comptables agréés du Québec, devenu en 2012 l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec (2004-2016) et de recteur (UQTR de 2016 à ce jour). En raison de ses présentes responsabilités à l’UQTR, M. McMahon entend observer un devoir de réserve sur son engagement comme diacre permanent jusqu’à ce que son mandat prenne fin, au début de cet automne.
Message pastoral sur les rassemblements
Message pastoral sur les rassemblements à l’église
« C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres
qu’on vous reconnaitra pour mes disciples. »
Depuis le 22 juin, il nous est possible à nouveau de nous rassembler dans nos églises pour la messe, la célébration des funérailles, des mariages, des baptêmes et les rencontres de toutes sortes. C’est ce qui a permis, la fin de semaine suivante, de célébrer la messe dominicale « en personne », pour une première fois depuis la mi-mars. Ces activités reprendront graduellement, selon les ressources des paroisses.
Bien sûr, il y a de nombreuses restrictions sanitaires à appliquer. Pour les prêtres et les autres ministres, il y a un rigoureux protocole à suivre, notamment pour l’animation et la communion ; pour les responsables de paroisses, une sérieuse préparation des lieux de culte et de nombreux bénévoles sont nécessaires pour accueillir les paroissiens et les aider dans l’application des mesures ; pour l’assemblée limitée à 50 personnes à l’intérieur, on doit observer le lavage des mains obligatoire et le respect de la distance de 2 mètres ainsi que s’abstenir de chanter. Pour les personnes disponibles, c’est d’ailleurs un bon moment pour offrir vos services bénévolement à votre communauté, alors que la reprise des activités pastorales comporte autant d’exigences.
Malgré tout cela, nous ressentons une grande joie de nous revoir, de prier ensemble, d’écouter la Parole de Dieu et de recevoir le corps du Christ. Ensemble, parce que c’est une composante essentielle de notre foi. On ne peut pas être chrétien tout seul. On fait partie d’une grande famille, celle du Christ. Bien plus, comme nous le rappelle sans cesse saint Paul, nous sommes le Corps du Christ, chacun de nous étant un membre essentiel, unique, irremplaçable de cet immense corps dont le Christ est la tête et le cœur.
Bien sûr, ces restrictions peuvent nous impatienter. La liberté, la spontanéité nous manquent. Mais il ne faut pas oublier que le coronavirus est toujours présent. Que dans nos communautés, il y a de nombreuses personnes vulnérables ! Que nous avons à veiller les uns sur les autres. Que les restrictions ne sont pas seulement pour nous protéger nous-mêmes, mais aussi pour protéger les autres. « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres qu’on vous reconnaitra pour mes disciples (Jn 13, 35). »
Encore un peu de patience. Dans peu de temps, il nous sera possible de nous réunir dans des assemblées plus considérables, pourvu que nous soyons assez consciencieux pour adapter nos rassemblements au contexte que nous vivons. Il y aura encore les mêmes contraintes et il sera encore plus crucial de ne pas les relâcher avec un plus grand nombre de personnes, quand ce sera permis. C’est pour cette raison que je veux spécialement encourager tout le monde à porter un masque, lors des célébrations, comme un geste d’amour et de respect pour la santé des autres personnes. C’est une manière simple efficace d’être bienveillants les uns envers les autres.
En toutes circonstances, il ne faudra pas oublier que nous sommes responsables les uns des autres et que c’est important que chaque membre de nos communautés puisse se sentir en sécurité.
Dans la joie d’être ensemble.
† André Gazaille, évêque de Nicolet