Vous trouverez le billet de l’Évêque publié en page 3 de chaque numéro du bulletin En communion.
En communion – Juin, juillet, aout 2021
Des leçons à retenir pour l’avenir de notre maison commune
Depuis quelques mois, on sent que l’espérance renait. Le beau temps revient. La pandémie s’essouffle peu à peu : les rapports quotidiens sont de moins en moins alarmants, la vaccination fait son œuvre, on change rapidement de couleur de palier d’alerte — déjà le vert ! — et, surtout, le confinement qui nous a tant fait souffrir s’allège. Dans peu de temps, nous allons pouvoir revoir notre monde, nous rassembler à nouveau. Une vraie libération !
Mais il me semble important de ne pas oublier trop rapidement ce que nous avons vécu durant ce temps de pandémie et, surtout, ce que nous y avons appris : l’importance des relations dans nos vies, celles avec nos familles, celles avec nos amis ; l’importance de la solidarité des uns avec les autres, le seul moyen efficace pour lutter contre la pandémie ; la découverte des bienfaits, mais aussi des limites de l’univers numérique qui révèle notre besoin de présence.
Ne pas oublier
Nous avons aussi été témoins d’évènements tragiques, durant cette année difficile, qu’il ne faut surtout pas oublier. Je pense à ces nombreux meurtres de femmes liés à la violence conjugale ainsi qu’à la récente attaque islamophobe, à London, où toute une famille a été décimée. Je garde aussi en mémoire la mort tragique de madame Joyce Echaquan à l’hôpital de Joliette et la découverte des restes de 215 enfants près d’un ancien pensionnat autochtone à Kamloops, en Colombie-Britannique.
Ces évènements, il ne faut surtout pas les oublier parce qu’ils nous enseignent des leçons importantes pour l’avenir de notre monde, de notre société et de notre Église.
Le pape François nous rappelle constamment que nous faisons tous partie d’une maison commune à laquelle nous sommes tous liés et dans laquelle nous sommes tous en relation les uns avec les autres. C’est ce que nous avons expérimenté dans la lutte contre le coronavirus qui se terminera lorsque l’ensemble de la population mondiale aura été en grande partie vaccinée. C’est aussi ce qui apparait de plus en plus évident dans nos efforts pour la préservation du climat, le respect de l’environnement et la lutte contre la pauvreté sous toutes ses formes.
Changer de regard
Il ne faut surtout pas oublier l’onde de choc provoquée par la découverte des restes des 215 enfants qui nous ont rappelé les pensionnats indiens, ce pour quoi ils ont été créés loin de leurs communautés et en quoi ils ont été si négatifs et destructeurs pour les Peuples des Premières Nations et leurs enfants. Bien sûr, c’est du passé, un passé qu’on voudrait peut-être oublier ; mais c’est important de reconnaitre le mal qui a été fait et de se laisser atteindre par la souffrance et la peine des survivants et des nombreuses familles autochtones qui y ont perdu des enfants.
D’ailleurs, ce qui s’est passé plus récemment à l’hôpital de Joliette vient nous rappeler que le racisme envers les autochtones n’est jamais bien loin. C’est donc important, pour notre conversion, de changer de regard. Et cette conversion est nécessaire pour la réconciliation, pour refaire les liens, pour rebâtir la confiance, pour espérer faire maison commune un jour. Car, comme le dit saint Paul : « (…) il n’y a plus ni juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus (Ga 3,28). »
Comme évêque du diocèse de Nicolet, je me joins à Pierre Houle, curé missionnaire de la communauté abénakise d’Odanak, pour exprimer mes profonds regrets et présenter mes plus sincères excuses à toute la nation des Abénakis, en particulier aux survivants et aux familles de notre diocèse ayant souffert de la dure réalité des pensionnats et, par extension, à l’ensemble des Peuples des Premières Nations.
En terminant, je vous souhaite à toutes et à tous une bonne période estivale. Ω
† André Gazaille, évêque de Nicolet
Les Aventuriers de la vie 2021: inscriptions ouvertes
Le camp Les Aventuriers de la vie pour les 10 à 14 ans
Une activité de la mission jeunesse
Le camp « Les Aventuriers de la vie » est une activité de la mission jeunesse du diocèse de Nicolet. Nous proposons à chaque participant.e, dans le respect de ses croyances et de ses convictions, un chemin de croissance de toute sa personne pour mieux vivre au quotidien.
Chaque année, les jeunes viennent rencontrer de nouveaux personnages bibliques et participent à leur histoire. Ils sont invités à vivre une expérience très spéciale avec des jeunes de leur âge dans un endroit magnifique.
Pour qui? Garçons et filles de 10 à 14 ans
Le prochain camp aura lieu : Du 9 au 11 aout 2021
Coûts : 90 $
Pour chaque inscription d’un autre enfant de la même famille, le coût est réduit de 10 $.
Une scène du camp Les Aventuriers de la vie, édition 2017.
Viens rencontrer le paralytique
Le paralytique est couché sur son brancard et ne peut se lever et participer activement à la vie de sa communauté. Mais il a des amis qui veulent l’aider…
Veux-tu en savoir plus à son sujet?
Viens passer trois jours sur ses traces, au cœur de la nature!
Du lundi matin au mercredi après-midi, les jeunes vivent une foule d’activités en plein air telles que le canot, la baignade et l’hébertisme. Des monitrices et des moniteurs dynamiques les accompagneront et les guideront tout au long de leur séjour. Tout en s’amusant avec de nouveaux amis, le jeune a l’occasion de regarder la belle aventure de sa vie par le biais d’un aventurier biblique. Il pourra apprendre à se connaître et réfléchir sur ses choix et sur sa foi.
Pour plus d’information, communiquez avec le ou la responsable de votre région :
Région de Nicolet et Bécancour :
Kimberly Anne St-Laurent, kast.consultation@gmail.com
Téléphone: 613 265-7488
Drummondville et la région :
Bianca Mailloux, biancamailloux@cgocable.ca
Téléphone: 819 477-6626
Région de Victoriaville :
Amélie Voyer, amemission@outlook.com
Téléphone : 819-752-9541 poste 33
Toute autre région du diocèse :
Line Grenier, linegrenier@diocesenicolet.qc.ca
Téléphone : 819 293-6871, poste 416
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Visites estivales
L’Église Saint-Christophe est rouverte pour une visite guidée
Un guide touristique vous accueille
Érigée dans un quartier de type victorien, tel un château sur le flanc du mont Christo, l’église Saint-Christophe d’Arthabaska est typique des églises du 19e siècle. Construite de 1873 à 1875, sa découverte suscite la curiosité des visiteurs et leur offre depuis son parvis, une vue imprenable sur la beauté du paysage.
Le guide touristique sera en poste pour vous accueillir du 27 juin
au 13 août de 11 h à 17 h, sauf le lundi et le samedi.
D’inspiration néo-romane, l’église se distingue par une très riche décoration picturale, réalisée par Joseph-Thomas Rousseau, peintre-décorateur de Saint-Hyacinthe, aidé de Suzor-Coté, illustre concitoyen d’Arthabaska. Sur la voûte et les murs, on découvre pas moins de 76 tableaux reproduisant des œuvres de Léonard de Vinci, Rembrandt, Michelangelo et autres, dont les originaux se trouvent à la chapelle Sixtine ou dans divers musées européens. Classée monument historique en 2001, l’église Saint-Christophe d’Arthabaska est l’une des rares églises du Québec dont l’ornementation est demeurée intacte malgré les restaurations et les épreuves climatiques.
Parmi les autres trésors qu’elle contient figurent les premiers dessins de Suzor-Coté, 43 superbes vitraux (1923), un orgue Casavant (1941), le carillon (1896), la statuaire, constituée d’œuvres d’art incomparables, ainsi que le banc de Sir Wilfrid Laurier.
Photo: Guy Samson