En communion mérite deux Prix d’excellence de l’AMéCO
Deux Prix d’excellence pour En communion
Meilleure chronique et Nouvelle ou reportage d’intérêt national
Lors du plus récent gala des Prix d’excellence de l’Association des médias catholiques et œcuméniques (AMéCO), le bulletin diocésain de Nicolet a été primé dans deux catégories, en plus d’être finaliste dans une autre. Ce troisième prix lui a cependant été ravi par la rédactrice du bulletin, Jacinthe Lafrance, finaliste dans la même catégorie pour un article publié dans la Revue Notre-Dame du Cap.
Les Prix d’excellence de l’AMéCO reconnaissent la qualité du travail de ses membres à travers leurs artisans. Ces prix mettent en valeur les contenus en évaluant leur richesse, le respect des règles dans les genres journalistiques, la qualité de l’écriture ou du montage et la recherche de la beauté dans la présentation. Des prix sont remis dans dix catégories, dont huit sont attribués à des médias écrits électroniques ou imprimés (six prix de nature rédactionnelle et deux de graphisme) ; deux autres prix sont réservés à des productions radio ou audiovisuelles.
Meilleure chronique
Un prix d’excellence a été attribué à Mgr André Gazaille pour sa chronique « Billet de l’Évêque ». Les trois textes soumis et qui ont retenu l’attention du jury sont : « Habités de l’Esprit, soyons sel de la terre » (septembre 2018) ; « La synodalité essentielle pour la mission » (novembre 2018) et « La Parole nous rend plus missionnaires » (février 2019). Ce qui a motivé le jury : « D’une plume alerte, l’auteur captive les lecteurs et lectrices sur un enjeu actuel de l’Église. Un langage accessible, un style dynamique et une approche claire et concise ont contribué à apprécier les chroniques de cet auteur. Il s’agit également d’une bonne réflexion sur l’avenir de l’Église. » Mgr Gazaille n’ayant pu participer au banquet, il avait confié à Jacinthe Lafrance d’accepter ce prix en son nom, avec cette note : « C’est pour moi un encouragement à poursuivre même si je me considère davantage comme un “parleux” ou un “faiseux” plutôt qu’un “écriveux”. Je remercie Jacinthe Lafrance pour le bulletin (…) qui me permet chaque mois de faire connaitre par l’écriture et d’une façon concise ce qui m’habite. »
Reportage d’intérêt national
Par ailleurs, le prix dans la catégorie Nouvelle ou reportage d’intérêt national a été remis à Jacinthe Lafrance pour son article d’octobre 2018 intitulé « Chasser le mammouth sans y laisser sa peau ». Selon le jury : « L’auteure relève admirablement le défi de rédiger un compte-rendu de niveau professionnel. Elle démontre une réelle capacité de communication et de vulgarisation en traitant un thème qui était présenté en référence aux données scientifiques, en vue d’habiliter un auditoire à développer des pratiques concrètes de libération du problème présenté. » Le jury a aussi noté avoir apprécié ce texte, « en ce qu’il aborde un tabou trop souvent occulté en Église, celui du burn-out. »
L’article « Bâtir un pont. Séminaire de lecture » rédigé par Jacinthe Lafrance et Martin Yelle, dans le numéro de décembre 2018, a été retenu comme finaliste dans la catégorie Nouvelle ou reportage d’intérêt local ou régional. C’est cependant Jacinthe Lafrance qui l’a remporté pour un autre article intitulé « De la rue à la vie reconstruite », publié dans la Revue Notre-Dame du Cap en octobre 2018.
En pleine tempête
Les Prix d’excellence ont été remis, le 31 octobre dernier, dans le cadre du congrès de l’AMéCO placé sous le thème « En pleine tempête ». Durant ce congrès, les membres ont exploré les diverses tempêtes qui secouent le monde des médias et spécialement celui des médias religieux. Dans le panel d’ouverture, Jacinthe Lafrance était invitée à livrer ses réflexions à ce sujet, aux côtés du théologien et philosophe Michel Cantin.
Celle-ci a évoqué des « facteurs météorologiques » qui affectent les médias religieux, notamment : la chute du lectorat et des auditoires des médias traditionnels ; la diminution des ressources humaines, matérielles et financières pour amener les médias religieux à bon port ; la difficulté de mesurer les résultats de leurs interventions ; la perception générale du grand public à l’égard du fait religieux qui accuse un déficit de pertinence ; ainsi que la disparition des références religieuses de base chez une grande partie de la population.
Pour traverser cette tempête, Jacinthe Lafrance a énuméré les différents moyens pris dans le service des communications du diocèse de Nicolet : diminuer la périodicité du bulletin En communion pour en améliorer la qualité de présentation et de contenu ; acquérir des compétences afin de diversifier et d’améliorer les interventions des communications diocésaines ; et encourager la prise de parole et le témoignage de croyants engagés et positifs sur les sujets qui les concernent, dans l’espace public.