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Le pape François se rendra au Canada en juillet 2022

Le pape François se rendra au Canada en juillet 2022

Une visite de guérison, d’espoir et de réconciliation

Le pape François effectuera une visite pastorale au Canada du 24 au 29 juillet 2022. La visite du pape sera l’occasion pour lui d’écouter et de dialoguer avec les peuples autochtones, d’exprimer sa proximité sincère et d’aborder l’impact des pensionnats au Canada. La visite du pape sera également l’occasion pour le pasteur des 1,2 milliard de catholiques dans le monde d’entrer en contact avec la communauté catholique du Canada.

Compte tenu du vaste paysage de notre pays, de la période limitée de la visite et de la santé du pontife de 85 ans, le Vatican a annoncé que le pape François a choisi trois communautés comme lieux d’accueil pour sa visite canadienne : Edmonton, Québec et Iqaluit. Cet itinéraire limitera les déplacements du Saint-Père tout en permettant des rencontres à la fois intimes et publiques, en faisant appel à la participation de toutes les régions du pays.

La programmation et les événements spécifiques seront confirmés environ six semaines avant l’arrivée du Saint-Père. Visitez www.visitepapale.ca pour plus d’informations et pour rester informé des derniers développements.

Veuillez continuer à prier pour la santé du pape François et pour tous ceux et celles qui sont engagés dans le processus de guérison et de réconciliation en cours.

Exemple de prière universelle 1

Nous prions pour la santé du pape François alors qu’il se prépare à visiter le Canada en juillet. Que Dieu offre au Saint-Père la force et l’endurance nécessaires pour se rendre dans notre pays pour une visite de guérison, d’espoir et de réconciliation. Prions le Seigneur. Seigneur, entends notre prière

Exemple de prière universelle 2

Nous prions pour la visite papale au Canada en juillet prochain. Que ce voyage soit un moment de guérison et de réconciliation pour les aînés autochtones, les gardiens du savoir, les survivants des pensionnats et tous ceux qui travaillent sur le chemin de la vérité et de la compréhension. Prions le Seigneur. Seigneur, entends notre prière.

Mot du coprésident du conseil diocésain de Développement et Paix

Mot du coprésident du conseil diocésain de Développement et Paix

Le Carême de partage est un moment fort pour Développement et Paix. C’est le moment où les évêques du Canada encouragent les fidèles à donner. À ce propos, voici un message de Jean-Denis Lampron, coprésident du conseil diocésain de Développement et Paix.

Doublez votre impact en devenant Partagens ou en augmentant votre contribution mensuelle durant le Carême !

Nous vous invitons à faire votre don à Développement et Paix en ligne sur leur site internet sécurisé au www.devp.org, par téléphone au numéro sans frais 1 888 234-8533, ou par la poste au 1425, boul. René-Lévesque Ouest, 3e étage, Montréal (Québec) H3G 1T7. Il y aura aussi des enveloppes de Développement et Paix dans les églises.

Développement et Paix : rencontre du député fédéral Martin Champoux

Développement et Paix : rencontre du député fédéral Martin Champoux

Conseil diocésain de Développement et Paix

Les campagnes de Développement et Paix (DEVP.org) comportent un volet de plaidoyer qui fournit aux membres une plate-forme pour se mobiliser, agir, et utiliser la force du mouvement afin de provoquer des changements au Canada qui auront des impacts positifs sur les communautés vulnérables ailleurs dans le monde. On peut consulter les informations et le matériel de cette campagne ici : Les gens et la planète avant tout

Remise de plus de 700 signatures au député fédéral de Drummond

Le 9 mars dernier, les coprésident.e.s du conseil diocésain de DEVP, Jean-Denis Lampron et Bianca Mailloux, accompagnés des responsables du plaidoyer Hélène Roy et Jean-Guy Marcotte, ont rencontré le député fédéral Martin Champoux afin de lui remettre plus de 700 signatures de la pétition, qui demande à la Chambre des communes d’adopter une loi sur la diligence raisonnable en matière de droits humains et d’environnement.

À la recherche d’un.e directeur(trice) général(e) de la Fondation pastorale

À la recherche d’un.e directeur(trice) général(e) de la Fondation pastorale

SOMMAIRE DE LA FONCTION                                                

La Fondation pastorale du diocèse de Nicolet a pour mission de soutenir les activités pastorales du diocèse, des fabriques et de tout organisme religieux reconnu par l’évêque du diocèse de Nicolet.

Sous l’autorité du conseil d’administration, conformément aux politiques de la fondation, il incombe au directeur (trice) général (e) d’organiser, planifier, diriger et coordonner les opérations et activités en vue d’atteindre les objectifs fixés. Cette personne s’assure de l’organisation et de la planification des campagnes de financement de la fondation et articule les plans de mise en marché qui s’y rattachent.  Elle développe des stratégies de collecte de fonds et voit au développement du programme de dons planifiés.  Elle est également responsable du placement de liquidités financières de la fondation conformément à la politique de placements en collaboration avec la directrice financière.

Sous l’autorité de la directrice financière, le (la) directeur (trice) général (e), est aussi responsable de certaines tâches de gestion (personnel et immobilier) pour l’évêché.

Le (la) directeur (trice) général (e) est un maître d’œuvre voué (e)  à l’accomplissement de la mission et des buts de la fondation.

PROFIL DE COMPÉTENCE et conditions

Formation :

  • Formation universitaire en administration ou marketing (toute expérience en lien avec le poste serait aussi considérée).
  • Expérience dans un domaine relié à la sollicitation, la représentation et l’organisation d’activités (un atout).
  • Expérience en gestion du personnel et en gestion d’immeubles.

Connaissances et habiletés spécifiques

  • Excellente connaissance de la langue française
  • Habileté pour la communication verbale et écrite
  • Connaissances en planification financière et fiscale
  • Rigueur et éthique professionnelle
  • Connaissance des logiciels de la suite Office (PRODON, un atout)
  • Disponibilité pour déplacements dans le diocèse et à l’extérieur
  • Habileté à développer des partenariats

Aptitudes et caractéristiques personnelles

  • Adhère à la cause choisie
  • Flexibilité, souplesse
  • Patience et discrétion
  • Empathie et écoute
  • Esprit d’analyse
  • Sens de l’organisation et autonomie
  • Capacité à travailler sous pression
  • Sens du travail d’équipe et de la collaboration
  • Visionnaire
  • Créatif et imaginatif

Conditions d’emploi :

  • Lieu de travail : Évêché de Nicolet et déplacement dans le diocèse
  • Entrée en fonction : Avril 2022
  • Poste temporaire en remplacement d’un congé de maladie avec possibilité d’une permanence
  • Salaire compétitif incluant des avantages sociaux intéressants tels que :
    • Possibilité de télétravail; horaire flexible;
    • 4 semaines de vacances dès la 1re année;
    • Assurance collective; REER.

La CECR de Nicolet est un organisme de bienfaisance enregistré qui a comme mission le maintien et le développement de la religion catholique romaine ainsi que l’administration des biens de la Fondation. Si vos aspirations professionnelles et vos compétences s’inscrivent dans le profil de ce poste, transmettez votre curriculum vitae à Denis LaBranche au : fondation@diocesenicolet.qc.ca avant le 27 mars 2022. Les entrevues auront lieu dans les premières semaines d’avril.

NB : Toutes les personnes – sans exception – engagées par le diocèse de Nicolet doivent se soumettre à une vérification des antécédents judiciaires.

Sous la responsabilité du curé de l’unité pastorale des paroisses Saint-François-d’Assise et Saint-Luc, les personnes choisies auront à travailler en priorité au sein des communautés locales et des personnes ou groupes de personnes en cheminement. Ces personnes sont membres de l’équipe et auront à travailler en étroite collaboration et en concertation avec les membres de l’unité, dans une pastorale d’évangélisation qui s’inspire de la vision diocésaine de l’Église de Nicolet.

  • Temps de travail : un poste de 35 heures par semaine, un second poste de minimum 21 heures par semaine
  • Conditions de travail à déterminer selon l’ordonnance diocésaine en fonction de l’expérience et de la formation de la personne retenue.
  • Horaire flexible (travail parfois le soir et les fins de semaine).
  • Port d’attache : Presbytère de St-Charles, 885 rue Florette-Lavigne, Drummondville.
  • Début du travail : mi-mars 2022.

Plus de détails dans l’offre au format PDF

 

Lettre des évêques catholiques du Québec à leurs frères et soeurs (réouverture des lieux de culte)

Lettre des évêques catholiques du Québec à leurs frères et soeurs (réouverture des lieux de culte)

« Avec toutes les personnes croyantes, nous, évêques catholiques du Québec, nous réjouissons de la réouverture des lieux de culte le 7 février 2022. Nous y voyons une reconnaissance, par les autorités publiques, de l’importance des rassemblements et des activités religieuses pour un nombre important de citoyens. Il sera ainsi possible pour les communautés de reprendre graduellement leurs activités et apporter ainsi soutien et réconfort à un grand nombre de personnes.
La reprise de nos activités est l’occasion de rappeler le devoir de l’État de respecter, de promouvoir et de protéger la liberté religieuse. »
La suite dans la lettre disponible ici : 👉Consulter et télécharger la lettre en version PDF

Texte complet de la lettre : 

Avec toutes les personnes croyantes, nous, évêques catholiques du Québec, nous réjouissons de la réouverture des lieux de culte le 7 février 2022. Nous y voyons une reconnaissance, par les autorités publiques, de l’importance des rassemblements et des activités religieuses pour un nombre important de citoyens. Il sera ainsi possible pour les communautés de reprendre graduellement leurs activités et apporter ainsi soutien et réconfort à un grand nombre de personnes.

La reprise de nos activités est l’occasion de rappeler le devoir de l’État de respecter, de promouvoir et de protéger la liberté religieuse. La Déclaration sur la liberté religieuse faite durant le Concile Vatican II est très claire à ce sujet et nous faisons nôtre cette conviction :

C’est pour tout pouvoir civil un devoir essentiel que de protéger et promouvoir les droits inviolables de l’homme. Le pouvoir civil doit donc, par de justes lois et autres moyens appropriés, assumer efficacement la protection de la liberté religieuse, de tous les citoyens et assurer des conditions favorables au développement de la vie religieuse en sorte que les citoyens soient à même d’exercer effectivement leurs droits et de remplir leurs devoirs religieux, et que la société elle-même jouisse des biens de la justice et de la paix découlant de la fidélité des hommes envers Dieu et sa sainte volonté.[1] 

La réouverture de nos églises est le fruit des nombreux efforts des membres de la Table interreligieuse de concertation du Québec, dont nous sommes solidaires et avec lesquels nous avons coordonné nos efforts pour demander avec insistance au gouvernement la réouverture des lieux de culte le plus rapidement possible. Nous avons aussi insisté pour que les personnes fréquentant nos assemblées soient exemptées de l’exigence du passeport vaccinal, conscients des effets négatifs de son imposition sur nos communautés.

Nous reconnaissons que de nombreux croyants et croyantes estiment que cette exigence constitue une discrimination intolérable qui prive les personnes non vaccinées du droit à leur liberté religieuse. Cette exclusion leur paraît incompatible avec l’essence même d’une communauté croyante accueillante de la diversité, compatissante et ouverte, ce avec quoi nous sommes tout à fait d’accord.

Toutefois, en ce temps exceptionnel de pandémie, les catholiques ont le devoir de joindre leurs efforts à ceux de tous les membres de la société pour assurer la sécurité et la santé de toutes et de tous. Et ce, même si certaines mesures portent atteinte pour un temps à l’exercice de certaines libertés.

La Déclaration sur la liberté religieuse[2] nous interpelle à ce sujet. Au numéro 2 de ce texte, on peut lire :

Ce Concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être exempts de toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu’en matière religieuse nul ne soit forcé d’agir contre sa conscience ni empêché d’agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d’autres.

La déclaration reconnaît donc que de « justes limites » peuvent être imposées à la liberté religieuse en certaines circonstances. De plus, les Pères du Concile estiment aussi nécessaire de souligner au numéro 7 de la même déclaration que cette liberté n’est pas absolue : elle vient avec une responsabilité à l’égard du bien commun.

Dans l’usage de toute liberté doit être observé le principe moral de la responsabilité personnelle et sociale : la loi morale oblige tout homme et groupe social à tenir compte, dans l’exercice de leurs droits, des droits d’autrui, de leurs devoirs envers les autres et du bien commun de tous. À l’égard de tous, il faut agir avec justice et humanité.[3]

Ainsi, pour les membres de la communauté catholique, l’expression de la liberté religieuse n’est pas centrée uniquement sur les droits et besoins individuels, mais aussi sur le souci de la santé d’autrui. Cette liberté peut exceptionnellement faire l’objet de restrictions provisoires en vue du bien commun.

Il en est de même pour la liberté de conscience. En effet, la conscience n’opère pas en vase clos : elle se forme en dialogue avec différentes sources de sagesse morale et ses décisions doivent être orientées vers les autres, en solidarité avec les autres. Comme le rappelait le pape François dans une allocution faite à des membres de médias catholiques le 28 janvier 2022, « nous ne nous sortons pas seuls d’une crise »[4].   Pour cela, il nous faut travailler ensemble, ensemble pour les autres, spécialement ceux et celles qui sont démunis, et ensemble au service de la vérité, ce qui signifie chercher ce qui promeut la communion et le bien de tous et toutes.

Alors que l’humanité fait face aux risques que fait peser la pandémie sur nos sociétés, les catholiques reconnaissent au gouvernement non seulement le droit, mais surtout le devoir d’intervenir pour assurer la santé et la sécurité de toutes et de tous. C’est le devoir de l’État, même si les décisions prises sont imparfaites et discutables, faites au prix de compromis scientifiques et politiques.

Tout en exerçant une saine vigilance ainsi que notre devoir démocratique de discuter et de remettre en question certaines décisions, nous sommes interpellés par l’apôtre Paul, qui nous rappelle à ne jamais cesser de soutenir nos gouvernants par nos prières :

J’encourage, avant tout, à faire des demandes, des prières, des intercessions et des actions de grâce pour tous les hommes, pour les chefs d’État et tous ceux qui exercent l’autorité, afin que nous puissions mener notre vie dans la tranquillité et le calme, en toute piété et dignité. (Première épitre à Timothée 2,1-2)

C’est la raison pour laquelle il nous apparaît raisonnable, dans les circonstances, de consentir à certains compromis pour contribuer à la sécurité et la santé de tous. Pour un temps, nous acceptons que le passeport vaccinal soit requis pour accéder à un lieu de culte, même si cette mesure nous indispose profondément. Nous demeurons toutefois en contact avec les autorités gouvernementales pour leur rappeler que cette exigence va contre nos convictions et pour nous assurer qu’elle sera levée dès qu’il sera sécuritaire de le faire.

Cela dit, nous tenons à affirmer le souci de tous les pasteurs de notre Église de chercher par tous les moyens à accompagner et à offrir du soutien à toutes les personnes qui pour un temps, n’auront pas accès à nos églises. Que ce soit par des rencontres individuelles, par la diffusion de célébrations, par des célébrations en plein air ou par tout autre moyen sécuritaire, nous souhaitons que toutes les personnes baptisées soient accueillies et accompagnées.

En ces temps exceptionnellement difficiles pour tous et toutes, nous unissons notre prière à celle du pape François : «Je demande à Dieu, conclut le Saint-Père, que chacun de nous puisse apporter son petit grain de sable, son petit geste d’amour.»[5] D’aucune manière, les contraintes que nous rencontrons ne nous empêchent d’aimer notre prochain, de lui porter secours, de lui offrir notre amitié.

Que la Paix du Seigneur et sa grâce vous accompagnent !

Les membres de l’Exécutif de notre Assemblée,

 

+ Christian Rodembourg, M.S.A.
Évêque de Saint-Hyacinthe
Président de l’Assemblée

+ Paul-André Durocher
Archevêque de Gatineau
Vice-président de l’Assemblée

+ Gérald C. Card. Lacroix
Archevêque de Québec

+ Christian Lépine
Archevêque de Montréal

+ Luc Cyr
Archevêque de Sherbrooke

 

Le 3 février 2022

Renseignements : Mgr Pierre Murray, C.S.S., secrétaire général
Assemblée des évêques catholiques du Québec
Téléphone : 514-914-0553
Courriel : pmurray@evequescatholiques.quebec | www.evequescatholiques.quebec


[1] Déclaration sur la liberté religieuse — Dignitatis Humanae du 7 décembre 1965. https://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decl_19651207_dignitatis-humanae_fr.html, numéro 6, consulté le 28 janvier 2022.

[2] Ibid. numéro 2.

[3] Ibid. numéro 7.

[4] Allocution du pape François en anglais le 28 janvier 2022. https://www.vatican.va/content/francesco/en/speeches/2022/january/documents/20220128-mediacattolici.html, consulté le 2 février 2022. Traduction non officielle.